Espace
L’imagerie spatiale sert de très nombreux usages. Avec une résolution de plus en plus fine, une agilité et une fréquence d’acquisition de plus en plus élevées et enfin une capacité à couvrir des zones moins accessibles, les images satellites s’avèrent très utiles pour suivre l’évolution des territoires, notamment en outre-mer et à l’international dans les zones de crise.
L’IGN fait partie du Dispositif Institutionnel National d’Approvisionnement Mutualisé en Imagerie Satellitaire (DINAMIS), dans lequel il s’associe au CNES, au CNRS, à l’INRAE, à l’IRD et au CIRAD, pour faciliter l’accès des acteurs publics aux images spatiales très haute résolution.
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Suivre l'occupation des sols
En complémentarité avec les images aériennes, les images satellites permettent de suivre l’occupation des sols et son évolution à un rythme annuel ou pluriannuel, que ce soit une région, une ville ou un quartier. Elles facilitent ainsi le suivi de l’urbanisation et de l’artificialisation des sols et permettent de cartographier le couvert forestier ou les surfaces en eau. Elles servent ainsi de base à la constitution de certains référentiels tels que la base CORINE Land Cover (CLC).
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Appuyer les contrôles de la PAC
Très utilisée dans le domaine de l’agriculture, les images satellites sont utilisées chaque année pour appuyer les contrôles de la Politique Agricole Commune réalisés par l’Agence de Service des Paiements grâce à des techniques de télédétection.
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Suivre un territoire après une catastrophe naturelle
Lors d’une catastrophe naturelle, des mécanismes de support s’enclenchent : la Charte internationale Espace et Catastrophes Majeures et le service européen Copernicus Emergency Rapid Mapping permettent d’acquérir et de mettre à disposition des images de la zone dans un temps très court.
Au-delà de la phase de crise, les images satellites sont ensuite utiles pour réaliser le suivi à long terme des territoires touchés. Ainsi, elles ont permis de suivre la reconstruction sur les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy suite au passage de l’ouragan Irma le 6 septembre 2017.
De la même manière, ces images peuvent être utilisées pour cartographier des inondations et la décrue qui s’en suit ou encore le littoral vulnérable aux tempêtes.