Pour avoir la meilleure connaissance possible des changements et de leurs impacts, l’information géographique permet de relever les défis sur de nombreux sujets : développement des énergies renouvelables, réduction des émissions de gaz à effet de serre, adaptation aux impacts du réchauffement climatique et résilience, accélération de la transition énergétique et écologique de la France…

Le ministère de la Culture a célébré ses 60 ans en 2019. Garant de la diversité culturelle et promoteur de l’exception culturelle française, il s’est fixé comme priorités de favoriser l’accès à la culture pour tous, notamment les plus jeunes, et de faire de la culture un véritable levier de cohésion et d’attractivité pour les territoires. 30 000 lieux de culture (bibliothèques, musées, théâtres, lieux de spectacle, cinémas, écoles, etc.) et plus de 44 000 monuments historiques sont répartis à travers la France. La localisation et la visibilité des acteurs culturels est un véritable enjeu au service duquel l’IGN peut mettre son expertise et ses capacités d’innovation.

Un partenariat unit le ministère des Armées et l’IGN qui assure pour celui-ci des prestations en informations géographiques nécessaires à la préparation et à l’exécution des missions des forces armées engagées dans les opérations extérieures ou de sécurité intérieure. Le ministère des Armées s’appuie sur l’IGN en particulier pour constituer son socle de référence, échanger des données interopérables avec ses alliés, bénéficier de son savoir-faire, y compris en matière de normalisation, et de ses travaux de recherche en matière de production et de diffusion de données géographiques numériques.

Le secteur de l’eau, encadré par la LEMA, loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, est extrêmement stratégique. Il intègre des acteurs publics et privés et il nécessite des données géographiques sur des échelles variables : nationale, régionale, départementale, communale… Ces données sont utiles pour tous les métiers du secteur : protection des milieux naturels, distribution, assainissement, risques, lutte contre la pollution…

L’imagerie spatiale sert de très nombreux usages. Avec une résolution de plus en plus fine, une agilité et une fréquence d’acquisition de plus en plus élevées et enfin une capacité à couvrir des zones moins accessibles, les images satellites s’avèrent très utiles pour suivre l’évolution des territoires, notamment en outre-mer et à l’international dans les zones de crise.
L’IGN fait partie du Dispositif Institutionnel National d’Approvisionnement Mutualisé en Imagerie Satellitaire (DINAMIS), dans lequel il s’associe au CNES, au CNRS, à l’INRAE, à l’IRD et au CIRAD, pour faciliter l’accès des acteurs publics aux images spatiales très haute résolution.

À l’échelle de l’Union européenne, les activités de l’IGN contribuent à étayer les décisions de la Commission européenne et à garantir sa souveraineté pour la définition, la mise en œuvre ou l’évaluation de politiques publiques liées au territoire. À cet effet, l'IGN initie, dirige ou intègre des associations, des groupes de réflexion et des projets de production ou d’entretien de données géographiques. Ces activités menées en commun au niveau européen permettent de produire des référentiels en complément des référentiels nationaux. L’objectif est d’assembler les différentes données d’autorité disponibles au niveau des États membres pour constituer un continuum paneuropéen, afin de faciliter leur utilisation par les agences européennes.

Le 4 mars 2020, la ministre de la Transition écologique et solidaire et le ministre de l’Action et des Comptes publics ont confié à l’IGN et à la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) la mission d’approfondir les perspectives avérées d’optimisation et de synergie entre les deux organismes concernant la mise à jour et la représentation du bâti, la diffusion des données topographiques et l’amélioration de la géométrie du plan cadastral.

L'IGN est chargé de l'inventaire statistique des ressources forestières nationales. Il fournit le baromètre de l’état de la forêt en métropole, de ses peuplements, de la ressource disponible au travers des données collectées (dendrométriques, pédologique, floristique accroissement et mortalité…), des écosystèmes forestiers et de leur état de conservation indispensable à une gestion durable de la forêt. Ces données sont nécessaires pour concevoir, suivre et évaluer les différentes politiques publiques impactant la forêt (développement des filières économiques, préservation de la biodiversité, prévention des risques naturels ; incendies, tempêtes, changement climatique, crise sanitaire, ... et stockage carbone).